Une entreprise, qu’elle soit individuelle ou sous forme de personne morale, doit être considérée comme une entité en mouvement. Elle réalise des opérations, constitue des ressources et emploie ces mêmes ressources. Il apparaît ainsi qu’à des mouvements d’argent, s’associent des mouvements de biens ou des prestations de services.
Cette constante opposition emplois-ressources peut être représentée sous forme d’un bilan qui globalise la situation, le patrimoine de l’entreprise à un moment donné. Les comptes de gestion enregistrent les mouvements de charges et de produits et font l’objet d’un traitement particulier afin de déterminer les résultats de l’entreprise.
Dans la pratique, notre rôle de comptable est d’enregistrer les mouvements nés des opérations réalisées par l’entreprise. Les différentes techniques de journalisation des écritures reposent toutes sur le principe de la partie double, où tout débit est compensé par un contre-débit et inversement. Les débits et les crédits sont continuellement mouvementés sans que l’équilibre soit rompu. La comptabilité en partie double, aujourd’hui communément appelée comptabilité générale, est une comptabilité de valeur, pas une comptabilité de trésorerie.
Nos prestations de services de tenue de comptabilité pour le compte de tiers sont exécutées en conformité avec les évolutions constantes des dispositions légales en matière de comptabilité qui sont principalement le Code de commerce, le Code de droit économique, et, le Code des sociétés.
Nos procédés de tenue de comptabilité sont réalisés avec des moyens technologiques et des logiciels comptables ou fiscaux qui sont continuellement mis à jour afin de conserver les avantages d’une comptabilité informatisée, notamment, la transformation du résultat comptable en résultat fiscal.
Nous tenons à préciser que l’arrêt de la Cour de Cassation du 20 février 1997 énonce le principe selon lequel sauf dérogation expresse du droit fiscal, les résultats des entreprises sont déterminés conformément aux règles du droit comptable. Ainsi, le bénéfice ou la perte comptable constitue le point de départ du processus de la détermination de la base imposable.